Les aides financières pour les personnes âgées
En vieillissant, une personne âgée peut malheureusement voir son niveau autonomie diminuer, selon un degré plus ou moins important.
Le maintien à domicile peut alors poser des difficultés budgétaires car des dépenses diverses s'ajoutent aux charges habituelles.
Mais il faut savoir que, pour les personnes retraitées, de nombreuses aides sont proposées : prise en charge financière pour une aide à domicile, aide pour le portage de repas ou de repas pris en Résidence Autonomie (ex-Foyer Logement), subventions pour l'amélioration de l'habitat...
Le montant de ces aides peut varier, d'une part, en fonction du degré de dépendance de la personne âgée, et d'autre part, en fonction du niveau de ses ressources.
Le crédit d’impôt pour les aides à domicile est également à prendre en compte dans la prise en charge financière des prestations chez une personne âgée (depuis 2022, la mensualisation du remboursement de ce crédit d’impôt se met en place > cf. nos informations au bas de cette page).
Si l'entrée en établissement devient inévitable, des aides financières peuvent être attribuées (notamment l'aide sociale à l'hébergement, mais sous réserve des règles liées à l'obligation alimentaire).
A noter : afin de simplifier les démarches de demande d'aides visant à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, un formulaire unique national a été mis en place en 2023 (soit en ligne, soit en version papier) : sources CNSA & pour-les-personnes-agees.gouv.fr > demande d'aide à l'autonomie à domicile.
Adultes-Vulnerables.fr travaille régulièrement à la rédaction et à la mise à jour gratuite de ses contenus. Si vous estimez que ce site vous est utile et que vous souhaitez soutenir son existence, n'hésitez pas à nous apporter votre contribution financière pour un montant de votre choix.
Soutenez-nousEn faisant un versement, même pour le prix d'un café, vous nous encouragez. Merci !
Les aides au retour à domicile après une hospitalisation
Pour les personnes retraitées du régime général ou de la fonction publique, la CARSAT ou l'Etat peuvent prendre en charge les dépenses occasionnées lors d'une sortie d'une hospitalisation.
Par exemple, des frais d'aide à domicile, de portage de repas ou des prestations rendues nécessaires au retour à domicile de la personne.
Le montant de ces aides, en sortie d'hospitalisation, est plafonné. Il varie selon le niveau des ressources de la personne retraitée (par exemple, une aide à domicile interviendra pour un nombre d'heures précis, avec un reste à charge fixé par la CARSAT ou l'Etat, selon la situation financière de la personne concernée).
Les formulaires de demande d'aide au retour à domicile après une hospitalisation sont disponibles sur les sites lassuranceretraite.fr et fonction-publique.gouv.fr.
Important :
Les personnes qui bénéficient déjà des prestations suivantes ne sont pas éligibles aux aides au retour à domicile après une hospitalisation :
- aide personnalisée d'autonomie (APA)
- allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP)
- prestation de compensation du handicap (PCH)
- majoration pour tierce personne (MTP)
- hébergement dans une famille d'accueil
A noter : la notion de "sortie d'hospitalisation" peut aussi concerner un passage aux urgences, une intervention chirurgicale programmée en ambulatoire (c'est à dire, en journée), une hospitalisation à domicile après une hospitalisation classique.
L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) à domicile
Les conditions pour bénéficier de l’APA à domicile
L’APA à domicile est une aide financière du Département visant à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées diminuées par la maladie ou le handicap.
Par exemple, pour employer une personne qui l'aidera à accomplir les actes du quotidien comme le ménage, les courses, la préparation des repas, l'entretien du linge, l'aide à la toilette...).
Pour bénéficier de cette aide, il faut :
- être âgé d'au moins 60 ans
- avoir une résidence stable et régulière en France (soit à domicile, soit dans un EHPA ou une Résidence Autonomie, ex-Foyer Logement, soit chez un accueillant familial)
- dépendre du niveau 1 à 4 de la grille AGGIR > source service-public.fr. Cette grille détermine le niveau de dépendance de la personne âgée. Si celle-ci dépend d'un GIR 5 ou 6, elle pourra faire valoir ce statut auprès de ses caisses de retraites pour d'éventuelles aides financières (à défaut d'un droit APA).
APA à domicile, démarches et modalités pratiques
Les dossiers de demande d'APA peuvent être retirés auprès des Conseil Départementaux, des CCAS ou des CLIC.
Chaque département a son propre formulaire (certains Conseils Départementaux en propose le téléchargement sur leur site Internet).
Une fois complété, le dossier doit être adressé, avec différentes pièces justificatives, au président du Conseil Départemental du lieu de résidence (voire au CCAS, des pratiques différentes existent selon les départements).
Ensuite, un évaluateur médico-social du département se déplace au domicile de la personne âgée, afin d'apprécier son degré de dépendance (par le biais de la grille AGGIR). La situation d'un aidant familial pourra également être prise en compte lors de cette évaluation.
Si un droit à l'APA est accordé, un plan d'aide est alors proposé. Ce plan recense les besoins et l'ensemble des dépenses nécessaires au maintien à domicile (rémunération d'une aide à domicile, aide pour la livraison de repas, possibilité d'adaptation du logement, participation à l'achat de matériel para-médical et de protections, télé-alarme, transports, accueil temporaire en établissement ou en accueil de jour...).
Important : une fois l'APA obtenue, il est obligatoire d'adresser au Conseil Départemental, dans un délai d'un mois suivant la notification d'attribution, une déclaration établie sur le formulaire Cerfa 10544*02 (source service-public.fr) mentionnant le(s) salariés embauchés ou le service d'aide à domicile qui intervient.
Montant de l'APA à domicile
Le montant de l'APA dépend du degré de dépendance déterminé par la grille AGGIR (de 1 à 4) et des ressources de la personne âgée. Si l'évaluation conduit à un classement en grille AGGIR 5 ou 6, une aide peut être sollicitée auprès de l'organisme principal de retraite dont dépend la personne âgée (voire auprès de ceux de ses retraites complémentaires).
En cas d'urgence avérée, un montant APA forfaitaire peut être versé à titre provisoire (dans l'attente d’une décision du Conseil Départemental).
Au 1er novembre 2024, le montant maximal de l'APA à domicile est de :
- Gir 1 : 1 955,60 €
- Gir 2 : 1 581,44 €
- Gir 3 : 1 143,09 €
- Gir 4 : 762,49 €
Le montant est calculé, d'une part, en fonction du plan d'aide retenu et d'autre part, selon le niveau de revenus du bénéficiaire.
A noter : une majoration peut être accordée ponctuellement en cas d'hospitalisation ou de besoin de répit du proche aidant.
L'APA à domicile, bon à savoir
Le montant du droit APA peut être versé sur le compte bancaire de la personne aidée ou directement au service d'aide à domicile (avec l'accord du bénéficiaire ou de son représentant légal, en cas de tutelle ou d'habilitation familiale générale en représentation).
L’APA à domicile n’est pas cumulable avec :
- la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) qui s'adresse aux personnes de moins de 60 ans en situation de handicap (voir notre page-conseil sur les aides financières pour les personnes handicapées)
- les aides versées pour l'intervention d'une aide à domicile (cf. notre 1er paragraphe sur "L'aide sociale pour aide-ménagère")
- les aides complémentaires versées dans le cadre d'une invalidité ou d'une incapacité : la majoration pour l'aide constante d'une tierce personne (MTP) ou la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP), sauf à choisir entre cette prestation et l'APA.
L'APA à domicile peut être revue en fonction d'un changement de situation ou de modification de l'état de santé de son bénéficiaire.
Elle peut être suspendue en cas de non-respect du plan d'aide (par exemple, non-versement des sommes restant à devoir, absence de production des justificatifs demandés, hospitalisation de plus de 30 jours...).
A noter : l'APA à domicile n'est pas récupérable sur la succession, ni auprès d'un légataire, ni auprès d'un donataire, ni auprès d'un bénéficiaire d'assurance-vie. Les obligés alimentaires ne sont pas sollicités (ni pour sa demande, ni en cas d'attribution).
L'allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA)
Les conditions pour bénéficier de l’ASPA
L'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est une allocation qui permet d'assurer un niveau minimum de ressources pour les retraités disposant de faibles revenus.
Pour en bénéficier, il faut :
- avoir fait valoir ses droits à ses avantages retraite
- avoir atteint l’âge de 65 ans (ou à partir de 60 ans, selon l'année de naissance, en cas d’inaptitude au travail avec un taux d'incapacité d'au moins 50% ou de bénéficier d'une retraite anticipée en raison d'un handicap)
- avoir une résidence stable et régulière en France
- avoir des ressources inférieures au montant maximum de l'ASPA (celles du conjoint étant également prises en compte).
Demande d’ASPA
- soit auprès de la CARSAT pour les personnes bénéficiant d'une retraite de la sécurité sociale (formulaire Cerfa n° 13710*02 > source lassuranceretraite.fr), soit auprès de la MSA si la pension principale est versée par cet organisme (formulaire MSA > source msa.fr).
- soit auprès de la mairie du lieu de résidence pour les personnes qui ne perçoivent pas de pension retraite (formulaire Cerfa n° 16078*01 > source msa.fr qui gère ces demandes qui portent le nom de SAPSA (Service de l'Allocation de Solidarité pour les Personnes Agées).
Après examen de la demande, une décision d’attribution ou de rejet de l’ASPA est notifiée au demandeur.
Montant de l’ASPA
Au 1er novembre 2024, le montant maximum de l’ASPA pour une personne seule est de 1 012,02 € pour une personne seule et 1 571,16 € pour un couple (si la personne seule ou le couple ne perçoivent aucune autre ressource).
Les ressources prises en compte sont celles correspondant aux trois mois précédant la date d’effet éventuel de l’ASPA, voire les douze derniers mois (par exemple, les pensions de retraite ou d’invalidité, les revenus professionnels, les revenus des biens mobiliers et immobiliers...). Ne sont pas pris en compte certaines ressources comme, par exemple, les aides au logement, l'APA, les pensions alimentaires versées dans le cadre d'une décision de justice...
Le montant de l’ASPA varie en fonction des éventuelles ressources dont dispose le demandeur, et s'il vit en couple, celles de son conjoint. Ce montant ne peut dépasser le montant maximum de l'ASPA. Il varie selon le nombre d’allocataires du foyer.
Par exemple, au 1er novembre 2024, une personne seule peut prétendre à un montant mensuel de 12 x 1 012,02 € (12 144,24 €) auquel est déduit le montant de ses autres ressources annuelles. Si ces autres ressources s'élèvent par exemple à 9 000 €, le calcul sera de 12 144,24 € - 9 000 € (soit 3 144,24 € de droits ASPA par an ou 262,02 € par mois).
ASPA, bon à savoir
Les personne bénéficiaire de l'AAH, peuvent au-delà de 60 ans, cumuler l'AAH et l'ASPA (si leur taux d’incapacité est d’au moins 80 %).
Récupération de l’ASPA sur succession : l'ASPA est récupérable au décès de l’allocataire au-delà d'un actif successoral supérieur à 100 000 € (pour les régions et les départements d'outre-mer, ce seuil est fixé à 150 000 €). Avant le 1er septembre 2023, le montant de récupération s'effectuait pour les actifs successoraux supérieurs à 39 000 €.
Les aides pour l'adaptation de l'habitat (MaPrim'Adapt)
MaPrim’Adapt c'est quoi ?
MaPrim’Adapt est un nouveau dispositif mis en place depuis le 1er Janvier 2024. Ce dispositif regroupe désormais l’ensemble des aides destinées à l’adaptation des logements pour les personnes âgées ou celles en situation de handicap.
MaPrim’Adapt remplace donc à présent :
- l’aide « Habitat Facile » de l’ANAH
- les aides de la CNAV pour l’adaptation des logements des personnes âgées
- les crédits d’impôts pour certains travaux.
Qui est concerné par MaPrim’Adapt ?
- les personnes âgées de plus de 70 ans (sans critère de perte d’autonomie)
- les personnes âgées entre 60 et 69 ans bénéficiant d’un classement GIR de 1 à 6
- les personnes en situation de handicap (si elles sont bénéficiaires de la PCH ou si elles ont un taux d’incapacité supérieur ou égal à 50%).
Les propriétaires occupant ou les locataires du parc privé sont éligibles à MaPrim’Adapt (les locataires d’un logement social ne peuvent pas y prétendre).
Quels travaux pour MaPrim’Adapt ?
Les travaux peuvent aussi bien concerner :
- l’intérieur du logement : par exemple, l’aménagement d’une douche à l’italienne, la surélévation de WC, un monte-escalier, l’élargissement de portes, l’adaptation de la cuisine…
- l’extérieur du logement : par exemple, l’installation de volets roulants, la mise en place d’une rampe d’accès au logement, l’aménagement d’une place de parking adaptée à une mobilité réduite…
Quels montant accordés pour MaPrim’Adapt ?
MaPrim’Adapt peut financer jusqu’à 50% ou 70% du montant des travaux envisagés.
Le montant accordé dépend des ressources de la personne qui en fait la demande (ou de son ménage).
Au 1er novembre 2024, ce montant peut atteindre la somme maximum de 22 000 € hors-taxe.
Comment demander MaPrim’Adapt ?
MaPrim’Adapt peut être demandée de deux façons :
- en ligne sur la plateforme de demande d’aide MaPrim'Adapt (source : france-renov.gouv.fr)
- en déposant un dossier auprès de votre agence locale de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) > annuaire en cliquant sur ce lien (source service-public.fr).
Quel accompagnement technique pour MaPrim’Adapt ?
Après l’acceptation du dossier MaPrim’Adapt, un assistant à la maitrise d’ouvrage de l’ANAH est désigné. Il est chargé de réaliser un diagnostic précis des travaux à réaliser, si besoin en collaboration avec un ergothérapeute.
Après la réalisation de devis et d’un plan de financement des travaux à réaliser, les travaux sont organisés et suivis par ce technicien jusqu’à leur réception.
La coordination des travaux peut se réaliser sous l'égide d'un SOLIHA (ex-PACTARIM ou PACT-HD) en collaboration avec l’ANAH.
MaPrim’Adapt est-elle cumulable avec d’autres aides ?
- aides des caisses de retraite du régime général ou de la fonction publique : compte-tenu de la récente mise en place de MaPrim’Adapt, ce point doit être vérifié auprès de sa caisse de retraite. Ces aides sont à demander en complétant le formulaire de demande d'aide pour bien vieillir chez soi (source lassuranceretraite.fr) et en l’adressant à la caisse de retraite compétente (régime général ou fonction publique). Le montant de l’aide accordée peut atteindre 3 500 €.
- Prestation de Compensation du Handicap (PCH) : le cumul avec MaPrim’Adapt est possible.
- Aide Personnalisée d’Autonomie à domicile (APA) : si la personne âgée qui en bénéficie est classée entre un GIR 1 et un GIR 4, MaPrim’Adapt peut être attribuée.
- MaPrim’Renov : cette aide permet de financer des travaux de transition énergétique et s’adresse à toute personne (propriétaire, occupant ou bailleur). Elle est accordée sous conditions (source service-public.fr). MaPrim’Renov peut être cumulable avec MaPrim’Adapt.
Les aides financières de l'assurance maladie et des mutuelles complémentaires
Ces aides peuvent permettre l'obtention d'aides financières en fonction de la situation de la personne âgée.
Il s'agit le plus souvent d'aides issues d'un fonds social de l'organisme d'assurance maladie ou de mutuelle.
Elles ont en général un caractère exceptionnel et nécessite une demande circonstanciée.
Ces aides peuvent permettre de financer des services d'aides à domicile (pour le maintien à domicile ou en cas de sortie d'hospitalisation) et des soins non-remboursés mais souvent indispensables comme, par exemple, des frais dentaires, auditifs ou d'optique.
Pour la couverture sociale proprement dite et l'aide au paiement de la mutuelle complémentaire, différentes dispositions existent pour les personnes les plus démunies (comme la Complémentaire Santé Solidaire qui, à compter du 1er novembre 2020, a remplacé la CMU-C et l'ACS). A ce sujet, vous pouvez vous référez à notre page consacrée à la couverture sociale des adultes vulnérables.
Pour obtenir ces aides éventuelles, la personne âgée doit formuler sa demande auprès de la caisse d'assurance maladie et de la mutuelle complémentaire dont elle dépend.
Ces aides sont soumises à des conditions de revenus et sont examinées en commission par ces organismes.
Leur caractère facultatif ne permet pas d'exercer de recours en cas de refus.
En cas d'accord, elles sont, soit versées à la personne âgée, soit au tiers concerné (pour éviter l'avance de frais par la personne âgée).
La Complémentaire Santé Solidaire (CSS)
Sous réserve de répondre aux conditions d’attribution, la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) permet à une personne âgée de bénéficier d’une mutuelle complémentaire gratuite voire à faible coût.
Pour en savoir davantage, reportez-vous à notre page La couverture sociale des adultes vulnérables.
Le crédit d'impôt pour l'emploi d'aides à domicile
Le crédit d’impôt, une aide financière pour le maintien à domicile des personnes âgées
Le crédit d’impôt est une aide financière versée aux personnes faisant appel aux services d’aide à domicile agréés (association, société privée ou auto-entrepreneur).
Les personnes âgées sont notamment concernées par cette aide financière qui, depuis janvier 2022, offre la possibilité d'être mensualisée (et non plus versée, de façon décalée, dans le cadre de la déclaration de revenus).
Les prestations proposées peuvent concerner, par exemple, l'intervention d'aides à domicile pour les actes de la vie quotidienne (en emploi direct ou non), l'entretien du domicile tel que le jardinage, des petits travaux... La liste de ces services à la personne, soumises à agrément, est définie dans l'article D7231-1 du Code du Travail.
Au 1er novembre 2024, le crédit d'impôt s'élève à 50% des sommes versées dans la limite d'un plafond de 12 000 € par an, voire 15 000 € dans certaines situations (ce plafond peut atteindre 20 000 € pour les personnes en invalidité ou ayant un enfant en situation de handicap). Le crédit d'impôt s'élève donc au maximum à 6 000 € (voire à 7 500 € ou à 10 000 €).
A noter :
- si l'employeur bénéficie d'une aide sociale pour une prestation, il doit déduire de sa déclaration le montant de l'aide perçue (par exemple, pour un montant annuel de 8 000 € de service à la personne avec une APA à domicile d'un montant de 3 000 € versée directement à l'intéressé(e), le montant à déclarer sera de 5 000 €).
- pour trois types de prestations, des montants maximum annuels à déclarer existent, le crédit d'impôt s'élevant à la moitié de ces sommes : petit bricolage, 500 € ; jardinage, 5 000 € ; assistance informatique et Internet à domicile, 3 000 €.
Pour le versement du crédit d'impôt, il existe deux possibilités :
- le versement annuel du crédit d’impôt
- le versement mensuel du crédit d’impôt (appelé encore "avance immédiate").
Le versement annuel du crédit d'impôt
Les sommes dépensées sont précisées dans la déclaration d'impôt sur le revenu (si elles sont déclarées par Cesu ou Pajemploi, elles sont mentionnées automatiquement dans la déclaration préremplie). A défaut, il revient au contribuable de les déclarer lui-même et de pouvoir les justifier en cas de contrôle.
Le crédit d'impôt est ensuite mentionné dans l'avis d'imposition, y compris pour les personnes non-imposables.
Un acompte de 60 % du crédit d'impôt est versé à l'employeur au mois de janvier de l'année suivante. Le solde est reversé dans le courant de l'été.
Par exemple, si le total des dépenses s’élève à 1 000 € en 2024, ce montant est mentionné dans la déclaration des impôts sur les revenus 2024 effectuée au printemps 2025. En janvier 2026, un acompte de 600 € est versé à la personne et le solde de 400 € lui est versé lors de l’été 2026.
Ce système a l’inconvénient d’un versement tardif du crédit d’impôt pour les personnes disposant de moyens financiers limités.
Le versement mensuel du crédit d'impôt (ou "avance immédiate")
Depuis le mois de janvier 2022 et de façon progressive, le versement annuel du crédit d'impôt peut être remplacé par un versement mensuel, appelé également « avance immédiate de crédit d’impôt ».
Conditions pour bénéficier de l’avance immédiate de crédit d’impôt :
- le prestataire intervenant au domicile (association, société ou auto-entrepreneur) doit accepter ce fonctionnement en demandant à être habilité pour l’avance immédiate auprès de l’URSSAF.
- l’employeur doit activer son compte Cesu+ sur son espace personnel du site cesu.urssaf.fr > comment activer le Cesu+
- le prestataire et l'employeur doivent s'entendre sur ce mode de règlement (le prestataire est réglé par l'URSSAF et non par l'employeur).
Ce fonctionnement est optionnel et gratuit.
De façon pratique :
- une fois la prestation réalisée, l’URSSAF informe l’employeur de la facturation à régler (par mail)
- l’employeur vérifie l’information et doit la valider dans un délai de 48h via sa messagerie électronique (à défaut, la validation est automatique)
- l’URSSAF prélève ensuite la moitié de la totalité des sommes dues sur le compte bancaire de l’employeur (facturation ou salaire + cotisations sociales)
- l’URSSAF verse enfin les sommes dues au prestataire dans un délai maximum de 4 jours après la validation du paiement.
Par exemple, un auto-entrepreneur réalise des travaux d’entretien de jardin chez un particulier pour un montant de 220 €. Les cotisations sociales de cette prestation s’élèvent à 105 €. Soit un total de 325 €. L’employeur se voit prélevé la moitié de cette somme (162,50 €) par l’URSSAF. L’auto-entrepreneur est réglé par l’URSSAF des 220 € qui lui sont dus. Le solde des cotisations sociales (52,50 €) est pris en charge par le Trésor Public dans le cadre du crédit d’impôt.
Comparaison de cet exemple avec le remboursement annuel du crédit d'impôt : la somme de 220 € est réglée directement par le particulier-employeur au jardinier. Après déclaration de cette facturation à l'URSSAF via la plateforme Cesu (et non Cesu+), les cotisations sociales d'un montant de 105 € seront prélevées sur le compte bancaire du particulier-employeur deux mois après environ. Dans sa déclaration d'impôt sur ses revenus 2024, réalisée au printemps 2025, la somme de 325 € est déclarée pour un crédit d'impôt qui correspondra à la moitié de cette somme (162,50 €). Un acompte de 60 % sera versé au particulier-employeur en janvier 2026 (97,50 €), le solde de 40 % lui sera versé lors de l'été 2026 (65 €).
A noter :
- si l’employeur conteste le montant des sommes qui lui sont réclamées, il doit s’adresser au prestataire pour trouver un accord avec lui (le processus de paiement par l’URSSAF est bloqué).
- pour les prestations réalisées dans le cadre de l’APA et de la PCH, la mise en place de l’avance immédiate du crédit d’impôt est envisagée (mais elle n’est pas encore mise en œuvre).
Le dispositif "Sortir Plus"
« Sortir plus » c’est quoi ?
Le dispositif « Sortir plus » est un service proposé par l’AGIRC-ARRCO pour les personnes âgées de plus de 75 ans qui ont des difficultés pour se déplacer.
Ce service permet à la personne âgé de trouver une personne qui peut l’accompagner, à pied ou en véhicule, pour des démarches diverses : par exemple, consulter un médecin ou aller à un rendez-vous de kinésithérapie, faire des courses, se rendre dans une administration… Mais cela peut aussi concerner des sorties favorisant le lien social : rendre visite à des amis, faire une promenade, aller voir une exposition…
Ce service est pris en charge par l’AGRIC-ARRCO et sans condition de ressources (sous réserve d’un montant fixé à l’année, ne dépassant pas le coût total des accompagnements).
Les conditions pour bénéficier du dispositif « Sortir Plus »
- être âgé d'au moins 75 ans
- dépendre de la caisse de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO
- être dans une situation attestant d’une situation d’isolement et de difficultés à se déplacer
- en cas d’accord, utiliser ce service dans la limite d’un plafond établi chaque année.
Faire la demande « Sortir Plus »
La demande peut être formulée à tout moment en contactant un conseiller de l’AGIRC-ARRCO au 0 971 090 971 (le premier contact doit être réalisé au moins une semaine avant l’aide demandée).
Cette démarche peut également être réalisée en ligne sur le site de l’AGIRC-ARRCO.
Après étude de la demande et en cas de réponse favorable, un professionnel agréé (par exemple un service d’aide à domicile) accompagne la personne âgée pour le déplacement sollicité.
Pour un second besoin, la demande peut être formulée deux jours avant la sortie envisagée. Le même prestataire peut intervenir sous réserve qu’il soit disponible.
D’autres dispositifs pour favoriser les sorties des personnes âgées
Certaines mairies proposent des « sorties solidaires ». Par l’intermédiaire de bénévoles, une personne âgée a la possibilité de bénéficier de ce type de service pour l’accompagner dans ses démarches à l’extérieur ou, tout simplement, l’aider à rompre son isolement social.
Les Points d’Informations Locaux ou CLIC (annuaire en cliquant sur ce lien > source pour-les-personnes-agees.gouv.fr) recensent les dispositifs permettant aux personnes âgées de sortir quand leur niveau d’autonomie ne le permet plus.
Enfin, les services d’aide à domicile (associatifs ou privés) peuvent proposer cette prestation qui est alors payante.
L'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) en établissement
L'entrée en établissement pose souvent le problème du financement des frais d'hébergement (essentiellement pour les personnes âgées).
L'aide personnalisée d'autonomie (APA) en établissement peut couvrir une partie du tarif dépendance fixé par l'établissement d'accueil.
L’APA en établissement est financée par le Département.
Les conditions pour bénéficier de l’APA en établissement
Pour bénéficier de cette aide, il faut :
- être âgé d'au moins 60 ans
- dépendre du niveau 1 à 4 de la grille AGGIR (source service-public.fr).
- être hébergé dans une structure hébergeant au moins 25 personnes âgées dépendantes (pour un nombre inférieur de résidents, c'est l'APA à domicile qui est prise en compte).
APA en établissement, démarches et modalités pratiques
En principe, il n'y a pas lieu de faire la demande d'APA en établissement si :
- l'établissement reçoit une dotation globale APA du Conseil Départemental pour les personnes accueillies
- si le domicile de secours de la personne âgée est situé dans le même département que l'établissement.
Dans ce cas, l'instruction de la demande d'allocation est réalisée par l'établissement qui accueille la personne âgée. L'évaluation du degré de perte d'autonomie doit être néanmoins validée par le Conseil Départemental.
A défaut qu'une des deux conditions évoquées ci-dessus ne soit pas remplie, la demande est à réaliser en se procurant un dossier de demande d'APA en établissement (soit auprès du Conseil Départemental, soit du CCAS, soit de l'établissement lui-même ou d'un CLIC)
Montant et versement de l’APA en établissement
Le montant de l'APA est égal au montant du tarif dépendance en vigueur dans l'établissement d'accueil. En fonction des revenus de la personne, une participation financière peut être laissée à sa charge.
Il n’y a donc pas au niveau national de montant prédéfini de l’APA en établissement (contrairement à l’APA à domicile).
L’APA est en général versée directement à l’établissement et vient en déduction des frais d'hébergement (mais il est possible d'en demander le versement sur son compte bancaire).
Attention : l'APA en établissement n'est pas cumulable avec les aides sociales ou celles des organismes de retraite pour le maintien à domicile ; avec la prestation de compensation du handicap (PCH) ; avec la majoration pour aide constante d'une tierce personne ; avec la prestation complémentaire pour recours à une tierce personne (PCRTP) sauf à choisir entre cette prestation et l'APA en établissement.
A noter : l'APA en établissement n'est pas récupérable sur la succession, ni auprès d'un légataire, ni auprès d'un donataire.
L'obligation alimentaire
L'obligation alimentaire, c'est quoi ?
L’obligation alimentaire est un devoir de secours matériel dû par les descendants (et les alliés en ligne directe) envers leurs ascendants si ces derniers ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins.
« Les enfants doivent des aliments à leurs père et mère ou autres ascendants qui sont dans le besoin » (article 205 du Code Civil).
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une aide financière, l’obligation alimentaire peut entrer en vigueur si les ressources de la personne âgée ne suffisent pas à financer ses frais d'hébergement en structure.
De façon pratique, les obligés alimentaires doivent contribuer financièrement au règlement de la différence entre les revenus de la personne âgée et le montant de ses frais d’accueil en établissement auxquels s’ajoutent ses frais personnels (réponse à ses besoins, assurances, mutuelle complémentaire…).
Montant de l’obligation alimentaire
La participation des obligés alimentaires se réalise au prorata de leurs ressources.
Les Conseils Départementaux, s’ils sont saisis d’une demande d’aide sociale à l’hébergement (cf. notre paragraphe précédent), ont leur propre barème et peuvent fournir des indications aux obligés alimentaires sur le montant de leur participation.
A défaut d'accord amiable, le juge des affaires familiales est compétent pour fixer le montant de l'obligation alimentaire en fonction :
- des besoins avérés du parent
- du niveau des ressources et des charges de chaque obligé alimentaire.
Ce montant est révisable si la situation financière des parties concernées évolue.
A noter : si un des obligés alimentaire ne verse pas les sommes qu’il doit, il s’expose à des procédures de saisie. Les autres obligés alimentaires ne sont pas tenus de régler les sommes non-payés par l’obligé « défaillant ».
Qui est tenu à l’obligation alimentaire ?
Les personnes tenues à l'obligation alimentaire sont les époux entre eux, leurs enfants, voire leurs petits-enfants.
Également tout membre de la famille ayant le statut d'allié (c'est à dire les personnes liés par les liens du mariage, par exemple les gendres et les belles-filles).
L'obligation alimentaire s'exerce réciproquement entre ascendants et descendants (par exemple, pour ses parents et pour ses grands-parents, ou pour ses enfants ou ses petits-enfants).
Ne sont pas concernés par l’obligation alimentaire :
- les enfants d’un premier lit
- les enfants qui ont été placés au moins pendant 36 mois lors de leur 18 premières années ou en cas de manquement grave des parents à leurs obligations (article 207 du Code Civil et article L132-6 du Code de l'Action Sociale et des Familles).
- les enfants d’un parent condamné comme auteur, co-auteur ou complice de crime sur l’autre parent
- les enfants d’un parent condamné comme auteur, co-auteur ou complice d’agression sexuelle sur l’autre parent
- les petits-enfants dans le cadre d’une demande d'aide sociale à l’hébergement (ASH) pour l’un des grands-parents.
Obligation alimentaire et entrée en établissement d’une personne âgée
A défaut d’une participation spontanée des obligés alimentaires, une demande d’aide sociale à l’hébergement peut être réalisée (cf. notre paragraphe précédent).
Cette demande déclenche alors systématiquement de la part des Conseils Départementaux une demande d'information auprès des obligés alimentaires (article L132-6 du Code de l'Action Sociale et des Familles).
Les Conseils Départementaux les interrogent sur le niveau de leurs ressources et de leurs charges.
En cas de non-coopération, l'administration fiscale peut être interrogée.
Le Conseil Départemental statue ensuite sur l'admission ou non à l'aide sociale à l'hébergement (admission totale ou partielle).
En cas d'admission partielle à l’aide sociale, les frais d'hébergement en structure sont financés par les revenus de la personne âgée, une participation d'aide sociale du département et les montants versés par les obligés alimentaires.
En cas de refus d'aide sociale ou d'admission partielle, le Conseil Départemental établit le montant de la participation de chacun des obligés alimentaires (certains obligés peuvent être dispensés de versement en cas de faibles revenus).
Dans l'hypothèse de désaccord(s) sur le montant des sommes à verser ou de refus de payer, le juge des affaires familiales est compétent.
Le non-versement d'une pension dans le cadre de l'obligation alimentaire est considéré comme un délit d'abandon de famille. La peine encourue peut être fixée à deux ans de prison et à 15 000 € d'amende (article 227-3 du Code Pénal).
L'obligation alimentaire s'arrête en cas de divorce pour les alliés, en cas de décision du juge des affaires familiales exonérant un obligé dont les revenus ont fortement diminué, ou en cas de décès du bénéficiaire.
Notre partenaire
Textes de référence
Sur l'aide sociale à l'hébergement :
Participation financière : articles L132-1 à L132-12 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Participation financière et reste à vivre : article R231-6 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Sur la récupération des primes versées par un bénéficiaire de l'aide sociale sur un compte assurance-vie : article L132-8 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Sur l'aide sociale pour portage de repas et aide ménagère :
Condition d'âge : article L113-1 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Type d'aides : article L231-3 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Conditions et montant : article R231-3 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Condition de dépendance, conditions de ressources, durée d'intervention aide ménagère : articles R231-1 à R231-6 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Sur l'allocation personnalisé d'autonomie (APA) :
Principes généraux : articles L232-1 et L232-2 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Prise en charge et allocation personnalisée d'autonomie à domicile : articles L232-3 à L232-7 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Allocation personnalisée d'autonomie en établissement : articles L232-8 à L232-11 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Gestion de l'allocation personnalisée d'autonomie : articles L232-12 à L232-20 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Conditions générales d'attribution de l'allocation personnalisée d'autonomie : articles R232-1 à R232-6 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Instruction de la demande (APA à domicile) : articles R232-7 à R232-9 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Montant maximum (APA à domicile) : articles R232-10 et R232-11 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Conditions de versement et remboursement d'un trop-perçu : articles R232-30 à R232-32 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Sur l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) :
Circulaire CNAV n°2019/13 du 14 mars 2019 relatives aux modalités d'examen de la condition de résidence en vue de l'attribution ou du service de l'ASPA
Circulaire CNAV n°2007/15 du 1er février 2007 relative à la simplification du minimum vieillesse
Conditions d'ouverture du droit à l'allocation : articles L815-1 à L815-6 du Code de la Sécurité Sociale
Appréciation des ressources : articles L815-7 à L815-8 du Code de la Sécurité Sociale
Conditions d'ouverture du droit à l'allocation : articles R815-1 à R815-2-1 du Code de la Sécurité Sociale
Présentation des demandes : articles R815-3 à R815-17 du Code de la Sécurité Sociale
Appréciation des ressources : articles R815-18 à R815-29 du Code de la Sécurité Sociale
Traitement de la demande : articles R815-30 à R815-45 du Code de la Sécurité Sociale
Montants de l'ASPA : articles D815-1 et D815-2 du Code de la Sécurité Sociale
Sur la récupération sur succession des prestations sociales : articles L132-8, L232-19, L245-7 et L344-5 du Code de l'Action Sociale et des Familles
Sites Internet
Sur les aides et les allocations versées aux personnes âgées : service-public.fr et pour-les-personnes-agees.gouv.fr
Sur l'aide-ménagère à domicile pour les personnes âgées : service-public.fr
Sur les demandes d'aides "Pour bien vieillir chez soi" : service-public.fr et formulaire de demande d'aide pour bien vieillir chez soi (source lassuranceretraite.fr). Pour la fonction publique, formulaire différent (source fonction-publique.fr)
Sur l'aide sociale pour les repas : service-public.fr
Sur la demande d'aide au retour à domicile après une hospitalisation : formulaire de l'assuranceretraite.fr ou formulaire de la fonction publique (source fonction-publique.gouv.fr)
Sur l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) à domicile : service-public.fr
Sur la grille AGGIR : service-public.fr et cnsa.fr (guide au sujet de la grille AGGIR)
Sur la déclaration APA à adresser au Conseil Départemental : formulaire cerfa n° 10544*02 (source service-public.fr)
Sur l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) : service-public.fr ; saspa.fr et les formulaires de demandes (formulaire Cerfa n° 13710*02 > source lassuranceretraite.fr, formulaire MSA ou formulaire Cerfa n° 16078*01 > source msa.fr pour les demandeurs SASPA)
Sur MaPrim’Adapt : france-renov.gouv.fr et ANAH
Sur les aides aux travaux d'amélioration de l'habitat pour les personnes âgées : service-public.fr ; formulaire de demande d'aide pour bien vieillir chez soi (source lassuranceretraite.fr) ; demande en ligne auprès de l'ANAH (source anah.fr) ; SOLIHA
Sur la Complémentaire Santé Solidaire : service-public.fr, ameli.fr et msa.fr
Sur l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) en établissement : service-public.fr et social-sante.gouv.fr
Sur l'aide sociale à l'hébergement en établissement : service-public.fr
Sur l'obligation alimentaire : service-public.fr
Sur l'avance immédiate du crédit d'impôt : service-public.fr
Sur la récupération sur succession des prestations sociales : social-sante.gouv.fr et notairesdugrandparis.fr
Formulaire unique de demande d'aide à l'autonomie à domicile
Pour évaluer les droits aux aides sociales : mes-aides.gouv.fr
Sur les aides auxquelles vous avez peut-être droit : mes-allocs.fr
Adultes-Vulnerables.fr travaille régulièrement à la rédaction et à la mise à jour gratuite de ses contenus. Si vous estimez que ce site vous est utile et que vous souhaitez soutenir son existence, n'hésitez pas à nous apporter votre contribution financière pour un montant de votre choix.
Soutenez-nousEn faisant un versement, même pour le prix d'un café, vous nous encouragez. Merci !